Il a commencé à 14 ans à agrémenter ses followers sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Snapchat. Lui, c’est Ibrahim Godin, âgé de 19 ans aujourd’hui, un jeune influenceur qui ne reniera pas l’adage qui dit qu’aux âmes bien nées, la valeur n’atteint point le nombre des années. Mais la vie numérique n’est pas un long fleuve, où l’on surfe tranquillement. Attention aux piranhas !
Cette notoriété est partie des histoires postées, ou en langage convenu des médias sociaux, des « stories », avant et après la naissance de sa petite sœur Aya, qui a maintenant 2 ans. Il faisait des photos des étapes de la grossesse de sa mère. Puis naturellement, tout le monde a voulu souhaiter la bienvenue au petit bout de chou. Il a ainsi formé progressivement une communauté captive qui oscille aujourd’hui entre 500 000 et 700 000 personnes.
Fake news
Devenu influenceur, il met en avant les produits que certaines marques veulent faire connaître à travers sa modeste personne. Cette activité lucrative n’est pas dénuée de quelques désagréments fort dommageables. On peut citer le phénomène des fake news. Notre jeune influenceur raconte comment il en a été victime, après avoir refusé de faire la pub d’une jeune femme qui l’avait sollicité.
Elle, qui faisait pourtant partie des gens qui le suivaient, n’aurait pas hésité à l’accuser de demander des photos dénudées de filles, pour se venger d’avoir essuyé un refus de la part d’Ibrahim. Via Twitter, elle aurait publié de fausses conversations copiées sur Snapchat. Ce dernier a bien sûr réagi à cette grave diffamation, et a fait une annonce pour la démentir. Il a également fallu faire enlever ce montage sur le réseau à l’oiseau bleu.
Le mal avait été fait, et la masse de ses followers a connu une tendance à la baisse, mais elle s’est rééquilibrée après le rétablissement des faits. Ibrahim souhaite désormais s’inspirer de cette expérience douloureuse pour sensibiliser le plus grand nombre, notamment le jeune public friand de ces différentes applications de réseaux sociaux.
Rester humble
Ce cyberharcèlement a des conséquences psychologiques et sociales désastreuses. Ces harceleurs ne se fichent pas mal des séquelles qu’ils peuvent infliger. Il y en a qui ne s’en relèvent jamais. Ibrahim en revanche, en est sorti aguerri, car cela fait un moment qu’il est sur l’Internet et y a pris l’habitude des critiques et des insultes. Il affirme que le plus important sur ces réseaux sociaux est de rester humble, ne jamais prendre la grosse tête, que l’on soit connu, une star mondiale, et que l’on ait ou pas d’abonnés.
Sur Snapchat, il continue quotidiennement le partage de sa vie agrémentée par la bonne bouille de sa petite sœur. A l’avenir, vous pourrez suivre leurs aventures également sur Tiktok et Instagram.
Serges A. DONGMO MEZATIO